Paksé

L’arrivée à Paksé nous donne l’impression d’une ville fantôme. En effet, dur dur de trouver une guesthouse ouverte et encore plus un endroit où manger.

En fait, nous sommes en période de la fête du Têt (nouvel an vietnamien et chinois) et bien que ce ne soit pas le nouvel an pour les laotiens, les rues sont vides car les communautés chinoises et vietnamiennes sont parties rejoindre leur famille, et elles sont apparemment nombreuses à Paksé.



Nous décidons d’abandonner le centre ville, désert, pour nous diriger vers le marché. La viande reste des heures en plein air, en plein soleil, les femmes agitant des tapettes pour chasser les innombrables mouches. Bon appétit !



L’arrivée au Laos signifie aussi la fin des excursions proposées à tous les coins de rues et le début de la "démerde". On se rend compte qu’il n’est pas simple de visiter le sud du Laos, les touristes étant relativement rares ici. Dans la ville, quelques tuk tuk proposent leurs services mais tout devient plus compliqué lorsqu’on veut s’éloigner dans les terres.



Nous avons trois possibilités : louer les services personnalisés d’une agence (voiture avec chauffeur…) pour des prix hors de notre budget (150 € la voiture pour 3 jours), se débrouiller avec les infrastructures locales c'est-à-dire les camions bâchés qui passent à des heures aléatoires et sont très lents ou louer une moto avec les risques que cela comporte (en cas d’accident, il ne faut pas compter sur des soins médicaux, et les routes, de même que les motos, sont parfois (et même souvent) en mauvais état).

Hésitant quant à notre choix pour visiter le plateau des Bolovens, nous décidons d’aller tout d’abord, en bus, nous ressourcer vers les îles, tout au sud du Laos.