Le volcan Irazú

Une bonne nuit de sommeil, un temps radieux, la forme qui revient, la journée s'annonce belle, surtout que nous nous rendons ce matin au volcan Irazú, volcan actif le plus haut (3432m) et le plus étendu du pays. Malgré ce que l'on pourrait penser, pas besoin d'effectuer une longue et dure randonnée pour y accéder puisqu'une route mène jusqu'au sommet (compter une heure trente de trajet depuis Orosi) tout en nous dévoilant de belles vues sur la vallée. C'est en presque trop facile !!!



Nous arrivons tôt, avant que les nuages, qui montent progressivement de la vallée, ne cachent le cratère. 600 mètres de marche seulement nous mènent à un point de vue plongeant sur ce cratère superbement dessiné et très sauvage qui abrite une lagune d'un vert indescriptible. Une mer de nuage compose l'arrière-plan de ce paysage exceptionnel.



Le site est préservé, beaucoup plus vierge et moins fréquenté que le volcan Poás, différent. Le panorama est peut-être moins spectaculaire (pas de fumerolles ici) et envoûtant mais tellement plus sauvage, splendide !



La dernière éruption du volcan Irazú date de 1963, un désastre ruinant toute l'activité agricole environnante. Depuis, on dénombre une seule éruption en 1994 et quelques fumerolles observables de temps à autre, mais une activité somme toute très réduite. Le paysage, aride, est vraiment surprenant : seul le cratère, majestueux, surgit au milieu de rien, aucune plante n'ayant encore réussi à réinvestir les lieux. Quel lieu secret et mystérieux... unique.



Là encore la visite est très rapide, un seul autre sentier (en plus du principal) mène à un point de vue plus en hauteur, moins dégagé sur le volcan (on ne voit pas la lagune). En revanche, la vue sur la vallée environnante et la mer de nuages est saisissante.



Après cette belle matinée, il est encore tôt et nous hésitons à nous rendre au volcan Turrialba (la plupart des voyageurs profitent de l'après-midi pour visiter les jardins Lankaster mais ceux-ci ne nous attirent pas vraiment) mais finalement, ayant déjà bien suffisamment de belles images en tête pour aujourd´hui, nous décidons de rentrer à San José.

Que de monde en ville, la folie totale ! Les rues grouillent de monde, s'agitent, on en reste éberlués... Trouver un hôtel, rendre la voiture de location, réserver un bus pour demain... tout cela ne nous laisse que peu de temps à consacrer à la visite de la ville. Nous la traversons rapidement, en retenons une image vivante et agitée, un peu glauque aussi par endroit, surtout du côté de la gare routière où nous passons la nuit.