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Brésil - 1 jour - Le 24 février 2008
Belém
Il est 5h30 du matin (une heure de plus qu'à Manaus, soit 4h de moins qu'en France) lorsque nous arrivons à l'aéroport de Belém, ayant quasimment passé une nuit blanche. Vu l'heure, nous rejoignons un hotêl du centre-ville en taxi et nous effondrons jusqu'à midi passé.
Allez, il est tant de se bouger, de visiter un peu la ville et de manger quelque chose. Comme d'habitude en ville, nous partons avec quasimment rien sur nous. Pas de sacs, pas d'argent (juste un peu de monnaie), surtout pas de passeport, rien à part un petit appareil photo (et non pas le plus "gros", moins discret, que nous avons décidé de ne pas utiliser en ville au Brésil) caché au fond de la poche.
Sage précaution car malheureusement nous rentrerons sans notre appareil photo. Les rues vers le port et le marché sont peu animées en ce dimanche mais nous sommes en plein après-midi et le quartier n'est pas réputé comme dangereux, donc à priori pas de raison de s'inquiéter plus qu'ailleurs (même si dans toutes les grandes villes du Brésil il règne en certain sentiment d'insécurité permanente). Pourtant, en un rien de temps, deux camés, deux paumés nous surprennent par derrière et nous plaquent un couteau contre la cuisse puis, bien sûr, nous font les poches et partent avec l'appareil photo.
Vu leurs yeux et leur attitude, pas la peine d'essayer de résister. De toute façon en cas d'agression et quel qu'en soit l'auteur il ne faut surtout pas résister mais donner immédiatement tout ce qu'ils veulent car ce ne sont pas des jeux de gamins, ils sont prêts à tout et n'ont rien à perdre. Pourtant, bien sûr, on rage en les voyant partir tranquillement comme si de rien n'était et en ne pouvant rien faire.
Une voiture arrive, le chauffeur comprend la situation et appelle de suite la police qui ne devait pas être loin (il y a toujours foule de policiers, plus ou moins corrompus, dans les rues au Brésil). Deux minutes après ils sont là et, aidés de quelques personnes qui ont vu de loin les agresseurs partir, arrivent à mettre la main sur eux. Les voleurs, ne se méfiant pas, n'avait pas pris la fuite bien loin et l'un s'est jeté à l'eau en voyant les flics, contraint de revenir sous la menace de leur arme.
On hallucine qu'ils les aient rattrapé mais pas d'appareil photo en vue, ils ont dû le filer à quelqu'un ou le planquer, à moins qu'il ne soit au fond de l'eau... On fouille les environs dans une ambiance super glauque : tous les camés, à priori les potes des voleurs, ont rapliqués voire ce qui se passait et nous dévisagent d'un oeil bien noir, sans parler des voleurs qui sont en train de se faire tabasser par les flics en pleine rue...
C'est vraiment glauque et nous nous sentons de plus en plus mal dans cette ambiance, de part l'attitude des policiers et le fait que tout le monde nous a bien repéré, nous aurions presque préféré ne pas avoir affaire aux flics. Sachant très bien que nous ne retrouverons pas notre appareil photo, et celui-ci n'étant plus assuré, nous renonçons à porter plainte (au grand damne des policiers, et on les comprend aisément, mais franchement, tant pis...). Pour que les flics fracassent les voleurs à mort au poste de police ? Que nous soyons obligés de rester deux jours de plus ici avec le risque que les autres repèrent notre hôtel et nous agressent plus loin ?
Franchement ce n'est pas de la paranoïa, on a bien compris qu'on avait intérêt à décamper de cette ville et les flics nous disent texto : "tirez-vous avant de vous faire fracasser". Génial l'ambiance... Pour plus de sécurité les policiers nous déposent à notre hotêl et 30 minutes plus tard nous sommes à la gare routière et prenons le premier bus de nuit pour São Luis de Maranhão, encore bien brassés et dégoûtés pour notre appareil photo. Bien sûr, ça aurait pu être bien pire et ce n'est qu'un moindre mal, mais quand même...
Belèm ne s'est pas montré à nous sous son meilleur jour... Dommage car ce n'est pourtant pas une ville plus dangereuse qu'une autre et nous aurions réellement aimé la connaître davantage. Voilá, et oui, les vols et agressions en voyage ça arrive. Ca arrive même frequemment en Amérique Centrale et en Amérique du Sud (et plus particulièrement au Brésil), on ne croit pas se rappeler d'un seul voyageur au long cours que nous ayons rencontré et qui n'ait pas subi de vol ou d'agressions à un moment ou à un autre, on le savait bien avant de partir... Vol de sacs dans les bus ou dans la rue (certains se sont même fait voler leurs sacs trois fois de suite, mieux vaut être philosophe !!!), d'appareils photos, pickpockets et, plus rarement heureusement, agressions armées... C'est sûr, ça gâche un peu le voyage...
Néanmoins, malgré ces risques, nous essayons de ne pas devenir parano, sachant qu'il est impossible d'être plus prudents que nous ne le sommes déjà (à part en n'emmenant pas d'appareil photo, ce que nous faisons déjà dans bien des endroits...). Pour continuer à apprécier le voyage dans de bonnes conditions, nous allons tout de même modifier notre itinéraire pour fuir les grandes villes et nous rendre dans des lieux qui ne risquent rien (le sud du pays est bien plus sûr), effectuer de manière systématique les visites des villes en agence et continuer à suivre toutes les mesures de précaution à la lettre. Ce n'est pas grave, en plus d'une bonne frousse, nous avons simplement perdu un appareil photo dans cette histoire, rien de plus.
Allez, demain sera un jour meilleur !!!
Posté le 28/02/2008 - Voir / cacher les commentaires [0] - Poster un commentaire -
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AMÉRIQUES 2007/2008 : Pérou - Posté le 10/10/2008
Lima et retour en France Difficile de quitter l'océan et de monter dans le bus qui nous conduit à Lima, la capitale du pays. L'ambiance est à la nostalgie, l'heure du retour approche à grand pas et, si nous nous réjouissons pourtant à l'idée de revoir nos proches, il faut bien admettre que nous n'avons aucune envie de rentrer... Nous regardons les paysages défiler par la fenêtre alors que des émotions contradictoires nous envahissent : la sensation d'avoir vécu pleinement et jusqu'au bout cette aventure, l'e... Lire la suite
Le 27/06/2017 à 13h05, Clemence a écrit :
"Bonjour,
Je souhaiterai vous joindre sur votre adresse mail mais cela ne fonctionne pas.
Y-a t-il un espoir que je puisse vous poser quelques questions sur votre voyages aux Ameriques via une autre adresse mail? :)
Merci ! " Lire / Signer le livre d'or
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